Les héliographes monochromatiques
L’héliographe a été construit par Grenat et Laborde en 1953 pour l’étude cinématographique du Soleil dans le cadre de l’année géophysique internationale. Cet héliographe a fonctionné jusqu’en 1960.
En 1960, Raymond Michard est arrivé avec un projet d’héliographe à λ Variable à mettre sur le toit du grand sidérostat. L’instrument a été en construction de 1960 à 1965. Toutes les observations se faisaient alors à l’Observatoire de Haute Provence.
Cet instrument, deuxième génération des appareils automatiques dont Bernard Lyot avait donné le principe au début des années 50, était destiné à l’observation systématique de la chromosphère solaire en Hα. Il réalisait à chaque minute sur film 35 mm, une séquence de prises de vues comprenant, une bande passante centrée sur Hα, une à + 0,75 Å et une à - 0,75 Å.
A partir du 12 juillet 1965 il y a deux héliographes à Meudon. Celui qui fait des films de diamètre solaire 11 mm et 16 mm, et celui qui est indiqué Héliographe variable qui ne fait qu’une portion du Soleil car le diamètre solaire fait 35 mm pour un format de prise de vue 18 X 24 mm.
En 1985 M. Olivieri construit un nouvel héliographe à λ variable, en fonction jusqu’en 2004.
De 1956 à 1997, l’héliographe produisait des images sur support photographique : la collection comporte au total 1966 bobines. L’héliographe est devenu numérique à partir de 1999 jusqu’en 2004 : la collection se compose de 1334 CD-Rom et 153 DVD.