Jules JANSSEN

Astronome Français né à Paris en 1824, il obtient sa licence ès sciences en 1852.

En 1857, il est envoyé en mission officielle au Pérou pour y étudier la position de l’équateur magnétique.

En 1860, il est docteur ès sciences ; sa thèse porte sur "l’absorption de la chaleur rayonnante obscure par les milieux de l’œil".

En 1862, l’un des premiers en France à s’attacher à l’analyse spectrale et à ses applications astronomiques, il démontre l’origine terrestre des bandes sombres irrégulières qu’il observe dans le spectre solaire ; il propose de les appeler "raies telluriques".

En 1867, il annonce la présence de vapeur d’eau dans l’atmosphère de Mars.

En 1868, dès le lendemain de la grande éclipse totale de Soleil qu’il vient d’observer en Inde, il démontre la possibilité d’observer les raies spectrales des protubérances solaires en dehors des éclipses. C’est la vraie découverte de Janssen (et non celle
de l’hèlium !) à cette époque ;

En 1869, Il décrit le principe du spectrohélioscope qui permet d’obtenir des images monochromatiques du Soleil.

En 1870, il quitte en ballon Paris assiégé pour aller observer une éclipse en Algérie ; durant le vol, il invente le compas aéronautique.

En 1871, il se rend de nouveau en Inde pour observer une éclipse totale de Soleil.

En 1873, il conçoit son "revolver photographique", précurseur de la caméra de prise de vue cinématographique, pour observer le prochain passage de Vénus au Japon en 1874.

En 1875, il obtient enfin par décret la création de "l’Observatoire d’Astronomie Physique de Paris", dont il sera le directeur jusqu’à sa mort.

En 1876, il s’installe à Meudon et commence l’enregistrement photographique de routine du Soleil dès l’année suivante.

En 1879, la loi affectant le domaine de Meudon à l’Observatoire d’Astronomie Physique de Meudon est promulguée.

En 1883, nuit d’observation depuis le cratère Kilauea à Tahiti.

En 1884, il dirige la délégation française à la "Conférence du Méridien " à Washington.

En 1885, il décide de doter l’Observatoire de Meudon de deux grands instruments : une lunette double de 83 et 62 cm, et un télescope de 1 mètre.

En 1891, il érige un Observatoire au sommet du Mont Blanc.

En 1903, il publie son "Atlas de photographies solaires" composé d’une sélection de photographies prises à Meudon entre 1876 et 1903 grâce à un photohéliographe de sa conception.

En 1905, il se rend en Espagne pour observer sa dernière éclipse totale de Soleil.

Il s’éteint à l’Observatoire de Meudon le 23 décembre 1907.